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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 08:38

Journal de FranceJOURNAL DE FRANCE
Documentaire français de Raymond Depardon, Claudine Nougaret. (2011 - 1h40)
C’est un journal, un voyage dans le temps, il photographie la France, elle retrouve des bouts de films inédits qu’il garde précieusement : ses débuts à la caméra, ses reportages autour du monde, des bribes de leur mémoire, de notre histoire.

Journal de France : sur la route de Raymond Depardon 

Présenté hors compétition au 65e Festival de Cannes, Journal de France de Claudine Nougaret et Raymond Depardon fait se cohabiter les images d'hier avec celles d'aujourd'hui, célébrant la mémoire de ce faiseur d'images avec lumière et bienveillance.

 

C'est un journal, un voyage dans le temps, il photographie la France, elle retrouve des bouts de films inédits qu'il garde précieusement : ses débuts à la caméra, ses reportages autour du monde, des bribes de leur mémoire, de notre histoire.

 

Journal de France«Raymond à l'image, moi au son». Fruit d'une collaboration de 25 ans, ce Journal de France revêt la forme d'un journal intime, où la voix de Claudine Nougaret viendrait s'interposer sur le regard clair de Raymond Depardon, traversant la France dans son camion fourgonnette avec pour objectifs d'attendre la bonne lumière, de capter cette France des sous-préfectures qu'il connaît si mal, lui qui a passé des années à parcourir le monde en écoutant les autres. Grâce aux chutes inédites qui l'attendaient dans la cave, Claudine Nougaret, cette faiseuse de sons devient une faiseuse d'images et reconstitue ces bribes de mémoire avec simplicité et ce besoin constant de ne jamais trahir cette mémoire en marche.

 

Journal de FranceDes routes de Nevers, au Vénézuela, en passant par la Cisjordanie, le Tchad et le Palais du Louvre, c'est une à une que ces archives d'un autre temps viennent se défiler sous nos yeux. Bercés par le ronronnement du moteur, on assiste aux premiers essais, hésitants, de Raymond Depardon qui s'entraîna jadis à filmer en marchant, instaurant peu à peu cette méthode basée sur l'écoute et le regard. Puis vient la voix d'Alain Bashung, ces Vertiges de l'amour entonnés sur ce Journal de France et la rencontre à Paris, en 1986. «Je viens de rencontrer Raymond, il n'arrête pas de me suivre et de me filmer. (...) On ne se quitte plus» Le son vient se superposer à l'image, et les voilà embarqués dans le désert que Raymond Depardon chérit tant. Le camion fourgonnette avance, l'homme s'interroge : «Qu'est-ce que je fous là ?» Puis quand vient la nuit, ça va mieux. On laisse alors Raymond Depardon être en orbite quelque part, dans sa capsule, en attendant de le retrouver ici ou ailleurs.

 

Par Laure Croiset pour "Toulecine.com"

 

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