Extrait du film d'animation «Frankenweenie» de Tim Burton.
Pour «Frankenweenie», le cinéaste revient à l'animation et aux marionnettes...
Tim Burton est un homme délicieux. Au fil des années et des films, le réalisateur a pris de l’assurance avec la presse. C’est donc tout détendu qu’il a parlé à 20 Minutes de ce film qui lui tient particulièrement à coeur.
Pourquoi avoir choisi de réaliser une version longue de Frankenweenie?
Ce moyen métrage que j’ai signé en 1984 et que les studios Disney trouvaient trop sombre à l’époque m’est demeuré très cher. Il faut croire que les producteurs se sont habitués à moi, car on m’a dit oui tout de suite.
Même pour le noir et blanc?
Oui. Je crois que le succès de L’Etrange Noël de Monsieur Jack et des Noces funèbres ne sont pas pour rien dans cet accord. Le public aime me voir jouer avec des marionnettes, peut-être parce que je suis resté un grand enfant.
Il s’agit de votre type d’animation favori?
Effectivement, je crois que ce procédé permet de jouer à fond sur la profondeur de champ, notamment en relief. Je ne me voyais pas refaire le film en prises de vues réelles.
Pensez-vous que le sujet est approprié pour les enfants ?
Bien sûr, c’est une belle histoire d’amitié entre un enfant et un chien. Cela m’amuse de voir que des parents qui ont adoré avoir peur quand ils étaient gamins craignent toujours que leurs bambins soient traumatisés au cinéma.
Les films ne vous ont jamais fait peur ?
Dès mon plus jeune âge, j’ai aimé les monstres de cinéma. C’est la vraie vie qui est effrayante, pas l’imaginaire.
Une fable gothique
Victor, héros de Frankenweenie, redonne vie à son chien décédé dans ce superbe film réalisé en stop motion (image par image). Tim Burton a puisé dans ses souvenirs d’enfance pour une fable gothique en hommage aux films fantastiques des années 40-50. On se laisse envoûter par un cinéaste au sommet de son inspiration créatrice.
Caroline Vié, notre critique cinéma, décrypte «Frankenweenie» de Tim Burton. 20 MINUTES
Retrouvez chaque mercredi la chronique vidéo de notre critique ciné, Caroline Vié...
Quelques mois seulement après la sortie de Dark Shadows, Tim Burton est de retour dans les salles obscures. Le cinéaste revient à l’animation et aux marionnettes avec Frankenweenie, une version longue du moyen métrage du même nom qu’il avait réalisé en 1984. Caroline Vié, notre critique ciné, vous dévoile les dessous de cette fable gothique dans son émission hebdomadaire.
Si vous avez manqué les précédents épisodes de «Ciné Vié», retrouvez ceux consacrés à Skyfall, Astérix et Obélix au service de Sa Majesté, Kirikou et les hommes et les femmes, Vous n’avez encore rien vu,Camille redouble, Killer Joe, David et Madame Hansen, A perdre la raison, Total Recall, Rebelle, The Dark Knight Rises, Le Lorax, The Amazing Spider-Man, L’âge de glace 4, The Raid, Blanche-Neige et le chasseur, Le grand soir, Prometheus, Men In Black III, Moonrise Kingdom et Dark Shadows.