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3 novembre 2012 6 03 /11 /novembre /2012 09:34
Extrait du film d'animation «Frankenweenie» de Tim Burton.

Extrait du film d'animation «Frankenweenie» de Tim Burton. 

Pour «Frankenweenie», le cinéaste revient à l'animation et aux marionnettes...

Tim Burton est un homme délicieux. Au fil des années et des films, le réalisateur a pris de l’assurance avec la presse. C’est donc tout détendu qu’il a parlé à 20 Minutes de ce film qui lui tient particulièrement à coeur.

 

Pourquoi avoir choisi de réaliser une version longue de Frankenweenie?
Ce moyen métrage que j’ai signé en 1984 et que les studios Disney trouvaient trop sombre à l’époque m’est demeuré très cher. Il faut croire que les producteurs se sont habitués à moi, car on m’a dit oui tout de suite.

 

Même pour le noir et blanc?
Oui. Je crois que le succès de L’Etrange Noël de Monsieur Jack et des Noces funèbres ne sont pas pour rien dans cet accord. Le public aime me voir jouer avec des marionnettes, peut-être parce que je suis resté un grand enfant.

 

Il s’agit de votre type d’animation favori?
Effectivement, je crois que ce procédé permet de jouer à fond sur la profondeur de champ, notamment en relief. Je ne me voyais pas refaire le film en prises de vues réelles. 

 

Pensez-vous que le sujet est approprié pour les enfants ?
Bien sûr, c’est une belle histoire d’amitié entre un enfant et un chien. Cela m’amuse de voir que des parents qui ont adoré avoir peur quand ils étaient gamins craignent toujours que leurs bambins soient traumatisés au cinéma.

 

Les films ne vous ont jamais fait peur ?
Dès mon plus jeune âge, j’ai aimé les monstres de cinéma. C’est la vraie vie qui est effrayante, pas l’imaginaire.


Une fable gothique

Victor, héros de Frankenweenie, redonne vie à son chien décédé dans ce superbe film réalisé en stop motion (image par image). Tim Burton a puisé dans ses souvenirs d’enfance pour une fable gothique en hommage aux films fantastiques des années 40-50. On  se laisse envoûter par un cinéaste au sommet de son inspiration créatrice.

Caroline Vié, notre critique cinéma, décrypte «Frankenweenie» de Tim Burton. 20 MINUTES

Retrouvez chaque mercredi la chronique vidéo de notre critique ciné, Caroline Vié...

Quelques mois seulement après la sortie de Dark Shadows, Tim Burton est de retour dans les salles obscures. Le cinéaste revient à l’animation et aux marionnettes avec Frankenweenie, une version longue du moyen métrage du même nom qu’il avait réalisé en 1984. Caroline Vié, notre critique ciné, vous dévoile les dessous de cette fable gothique dans son émission hebdomadaire.


Si vous avez manqué les précédents épisodes de «Ciné Vié», retrouvez ceux consacrés à Skyfall, Astérix et Obélix au service de Sa MajestéKirikou et les hommes et les femmesVous n’avez encore rien vu,Camille redoubleKiller JoeDavid et Madame Hansen, A perdre la raisonTotal Recall, RebelleThe Dark Knight RisesLe Lorax The Amazing Spider-ManL’âge de glace 4The Raid, Blanche-Neige et le chasseurLe grand soirPrometheus, Men In Black IIIMoonrise Kingdom et Dark Shadows.


Jonathan Duron/Thomas Lemoine - 20 Minutes.fr
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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 09:31

 

Emmanuelle Vaugier dans «Saw 2»

Emmanuelle Vaugier dans «Saw 2» Metropolitan FilmExport

Il y a ceux qui regardent les films d'horreur la lumière éteinte, sans décoller les yeux de l'écran pour ne surtout pas rater le moment où l'héroïne se fait –oups– égorger, et s’endorment épuisés, voire apaisés par ce bon moment de frisson. Les autres vous diront qu’ils ont adoré tel film, en oubliant de préciser qu’ils ont passé la moitié du temps à se cacher les yeux, et que oui, bon, ils en ont cauchemardé pendant des semaines après coup... Pour ceux-là: pourquoi tant de souffrance? Pour les premiers: pourquoi tant de jouissance? A moins que leur seule motivation soit de perdre les 184 calories promises à chaque visionnage de Shining par les chercheurs de l’Université de Westminster. Ce qui, entre nous, serait encore plus inquiétant. Que vous soyez plutôt masochistes ou plutôt sadiques, en ce jour d’Halloween, 20 Minutes vous explique le pourquoi du comment de votre addiction.

 

Parce que c’est un rite de passage

Si vous avez la quarantaine et passez toutes vos soirées devant des films d’horreur, ne prenez pas mal ce qui suit. Mais qui dit Saw, dit en majorité public ado. Selon certains psychiatres, les films d’horreur sont aux adolescents ce que les contes de fées sont aux enfants: un passage obligé. En étudiant les effets des films d’horreur sur la physiologie des spectateurs, Glenn Sparks, professeur de communication à l’université de Purdue, s’est rendu compte que plus les jeunes hommes avaient eu peur pendant le film (accélération du rythme cardiaque, augmentation de la pression artérielle, etc.), plus ils disaient l’avoir apprécié. Sparks y voit un rite de passage. «Cela revient aux rites initiatiques de nos ancêtres tribaux, pour lesquels le fait de devenir un homme était associé à des épreuves. On a perdu ça dans nos sociétés modernes. Ces films sont peut-être un moyen de les remplacer» pour apprendre «à évaluer et dominer la menace», selon lui. Un bon petit Carrie, ça forge un homme.

 

Pour transgresser les codes

C’est particulièrement valable si vous avez moins de 18 ans et êtes tellement fiers d’avoir raconté à vos parents que vous alliez voir Harry Potter («Il faudrait que tu grandisses quand même», s’est même inquiétée votre mère) alors que vous alliez risquer l’arrêt cardiaque devant Paranormal Activity. Mais même pour les adultes, il y a transgression. Se régaler de films d’horreur ou gores, c’est violer la norme sociale qui condamne la violence, et satisfaire ainsi un désir de transgression, assurent certains chercheurs.

 

Pour l’adrénaline

«Les gens vont voir des films d’horreur parce qu’ils veulent avoir peur, sinon ils n’iraient pas deux fois», explique Jeffrey Goldstein, un professeur de psychologie sociale à l’université d’Utrecht (Pays-Bas) et auteur de Why We Watch: The Attractions of Violent Entertainment. Le constat de Goldstein paraît banal, mais il se distingue d’emblée d’une théorie qui voudrait que l’on s’inflige des films d’horreur uniquement pour apprécier le soulagement à la fin du film. Certains neurobiologistes assurent également que dans notre cerveau, les synapses de la peur sont très proches de ceux du plaisir. L’adrénaline étant jouissive dans la mesure où le spectateur est dans un cadre suffisamment protecteur. Or on regarde rarement L’Exorciste dans une ruelle sombre ou au milieu des bois… Le cas échéant, on veut vos témoignages dans les commentaires ci-dessous.

 

Pour l’effet cathartique 
Pour d’autres, le cinéma d’horreur permet de relativiser notre propre mort. «Avoir sous les yeux la triste preuve de l'extrême fragilité de l'existence rend soudain exaltant le sentiment d'être (encore) en vie», affirme Le sociologue Luc Boltanski (La Souffrance à distance, ed. Métaillié). Cela arrive aux autres mais pas à moi: notre angoisse de la mort paraît soudain ridicule.

 

Parce que ça défoule 

Un corps découpé en quatre par une tronçonneuse et des litres de sang qui giclent partout, ça peut être très drôle. Et divertir plus qu’un film certes génial comme Amour mais tellement assommant car tellement réaliste. Il y a des dizaines de sous-catégories de films d’horreurs, qui dit film d’horreur ne dit pas film gore et vice-versa…  Les «slashers», par exemple, ont pour but premier de faire rire, ce qui n’est pas franchement le cas de Shining. Les fans de films d’horreur sont donc nombreux à expliquer y trouver une échappatoire très efficace, et un moyen de canaliser la violence plus subtile et plus ténue subie au quotidien…

 

Annabelle Laurent pour "20minutes.fr"
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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 10:10
Le film est cité pour l'oscar du meilleur film étranger.

Le film est cité pour l'oscar du meilleur film étranger. UGC DISTRIBUTION

«Monsieur Lazhar»: Fellag a la classe face à ses élèves...

Le film de Philippe Falardeau brosse le portrait d'un enseignant touchant...

On tombe sous le charme de Fellag dans Monsieur Lazhar d'après la pièce d'Evelyne de la Chenelière. Cet enseignant improvisé, venu d'Algérie, prend des élèves en main après le suicide de leur institutrice. «C'est un homme au passé douloureux qui rencontre des gamins traumatisés. Leurs échanges seront bénéfiques», explique l'acteur qu'on verra bientôt dans Ce que le jour doit à la nuit d'Alexandre Arcady.

Le comédien s'est livré à un travail d'orfèvre pour donner vie à ce personnage torturé. «Il est dans un malaise constant et ne demande qu'à se fondre dans le milieu qu'il fréquente. Son côté “Zelig” m'a fasciné.» Sa haute silhouette épouse le mal-être d'un homme brisé par un drame familial comme par son exil au Canada. «J'ai été épaté par le langage corporel de Fellag, insiste le cinéaste québécois Philippe Falardeau. J'ai un faible pour une scène de danse, sans dialogue, où s'exprime la complexité du héros.»

 

Un travail d'orfèvre

La garde-robe de Bachir Lazhar, un tantinet datée, voire étriquée, contribue à donner de l'épaisseur à un homme que la vie n'a pas épargné. «Chaque détail compte. Un personnage aussi complexe se construit par petites touches et tâtonnements. Il est comme un verre d'eau plein: si on le secoue, il en tombe des larmes», avoue Fellag. Le comédien prenait soin de ne pas trop côtoyer les enfants qui lui donnent la réplique de façon à préserver une part de mystère. «Tous étaient des professionnels aguerris malgré leur jeune âge. Leur capacité à faire passer des émotions violentes m'a bluffé.»

 

Le réalisateur de Congorama (2005) livre un film pudique à la portée universelle. «L'histoire se déroule à Montréal, mais il semble que les enseignants rencontrent les mêmes problèmes partout dans le monde», dit-il. C'est sans doute ce qui explique le succès international de Monsieur Lazhar, cité pour l'oscar du meilleur film étranger cette année. Pour la rentrée, on aimerait être dans la classe de cet homme généreux.

 

Caroline Vié pour "20minutes.fr"
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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 10:12
Salma Hayek dans le film d'Oliver Stone «Savages».

Salma Hayek dans le film d'Oliver Stone «Savages». Pathe Distribution

Le film d'Oliver Stone nous fait découvrir une narcotrafiquante aux méthodes musclées...

Oliver Stone offre l'un de ses plus beaux rôles à Salma Hayek dans Savages. La sublime Mexicaine y fait régner sa loi en chef de la mafia désireuse de s'emparer des plantations de marijuana de trois jeunes Américains propres sur eux.

 

Poigne de fer et séduction.
Oliver Stone a tout de suite pensé à Salma Hayek pour lui confier le rôle de cette femme à poigne. «Elle m'avait épaté dans Frida de Julie Taymor [sur l'artiste Frida Kahlo], explique Stone. On pouvait sentir son mélange de force et de fragilité. Il fallait qu'on accepte qu'elle intimide une force de la nature comme Benicio Del Toro, qui incarne son bras droit.»

 

La vérité et rien qu'elle.
Pour préparer son rôle, Salma Hayek n'a pas hésité à s'immerger dans le monde des trafiquants. «Oliver ne plaisante pas avec le côté réaliste des performances, c'est d'ailleurs ce qui fait la force de ses films. Il m'a fait rencontrer de véritables narcotrafiquants de façon à me faire comprendre leur état d'esprit. C'était une expérience unique et très utile pour construire mon personnage.»

 

Chanson de gestes.
Si les dialogues sont capitaux dans l'interprétation de Salma, elle a dû aussi mettre au point un langage corporel précis pour asseoir son personnage. «Comme je ne suis pas très grande, je me suis employée à occuper l'espace face à mes partenaires. Je devais faire sentir ma détermination dans chaque mouvement pour qu'on ait vraiment peur de moi.»

 

caroline Viépour "20minutes.fr"

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17 août 2012 5 17 /08 /août /2012 15:12

Les films les plus attendus de la rentrée

Le Hobbit Skyfall Amour
Le Hobbit Skyfall Amour

Le prequel du "Seigneur des Anneaux", le prochain James Bond, la Palme d'or 2012... Voici les films événements de cette fin d'année. Sélection

 

Agnès Jaoui : "J'espère que je suis moins névrosée que dans le film"
L'actrice incarne Colette, une mère de famille un brin étouffante, dans le nouveau film de Carine Tardieu, "Du Vent dans mes mollets". Interview

 

 

 

Morgan Freeman : sa carrière en images
Million Dollar Baby Invictus Miss Daisy et son chauffeur
Million Dollar Baby Invictus Miss Daisy et son chauffeur
Il lui aura fallu attendre l'âge de 52 ans pour connaître son premier succès au cinéma. Retrouvez ses meilleurs films en images. La sélection
Bérénice Bejo et Mark Andrews nous parlent de "Rebelle"
L'actrice double en français la voix de l'héroïne de "Rebelle", réalisé par Mark Andrews. Tous les deux reviennent pour nous sur cette expérience. Interview
Qu'avez-vous retenu de "The Dark Knight Rises" ?
Batman est de retour face à un méchant pire que Le Joker. Avez-vous bien suivi le dernier épisode de la trilogie de Christopher Nolan ? 15 questions
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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 10:09
Ce film est la huitième collaboration des frères Denis et Bruno Podalydès.

Ce film est la huitième collaboration des frères Denis et Bruno Podalydès. 

Les Podalydès s'amusent à nous amuser...

Ils doivent être sympas les repas chez les Podalydès! Quand on voit comment on rigole devant leurs films, on se dit qu'on aimerait bien être invités. Adieu Berthe, l'enterrement de mémé, réalisé et interprété par Bruno avec Denis en vedette, fleure bon la fantaisie au charme désuet, les tours de magie pratiqués par les petits enfants et les amours passées ou sur le point de l'être. On se régale en bonne compagnie.


Drôlement bien observé

Le héros, Pierrot, lunaire, dont Denis Podalydès s'est fait une spécialité, passe entre les gouttes des ennuis sans se faire trop mouiller. Il slalome en artiste entre femme (Isabelle Candelier) et maîtresse (Valérie Lemercier), lorsqu'il apprend soudain le décès d'une aïeule qu'il connaissait mal, mais dont les funérailles doivent être organisées. Fins observateurs de la nature humaine et de ses petites faiblesses, les Podalydès brothers se plaisent à faire exister des personnages étrangement savoureux.

On aime particulièrement le couple de croque-morts rivaux incarnés par Michel Vuillermoz et Bruno lui-même, tous deux visités par un esprit drolatique. Des passages touchants, comme la reconstitution d'une liaison amoureuse par le biais de missives redécouvertes dans une vieille malle, font flotter un doux parfum sur un ensemble à la saveur sucrée de confitures faites à la maison. Ce doit être bien agréable de faire partie de la famille Podalydès. Ce drôle de film, tendre à cœur et farfelu juste ce qu'il faut, donne l'impression de passer leur porte et d'être autorisé à partager leurs jeux. On prend beaucoup de plaisir à dire adieu à Berthe, en enterrant mémé.

 

Merci à Caroline Vié pour "20minutes.fr"

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 11:13
The Dark Knight Rises sort le 25 juillet 2012 en France.

The Dark Knight Rises sort le 25 juillet 2012 en France. © Warner Bros. France

Plus que 12 jours pour les Etats-Unis, 17 pour la France. L’attente devient insoutenable. Pour l’accompagner, une campagne de promotion distille depuis deux ans maintenant divers éléments aussitôt relayés, disséqués, décryptés par les fans. Ce lundi c’est un extrait du making-of de The Dark Knight Rises qui vient d’être dévoilé. Une première.

 

Au casting de ce making-of: le réalisateur Christopher Nolan et ses acteurs Michael Caine, Christian Bale, Gary Oldman, Morgan Freeman, et les petits nouveaux Tom Hardy, Anne Hathaway, Joseph Gordon-Levitt et Marion Cotillard. Ce sont surtout ces derniers qui présentent en interview leurs personnages. Sans pour autant révéler quoi que ce soit d’inédit sur l’intrigue.


Tom Hardy, dont Christopher Nolan dit qu’il est «un acteur extraordinaire» qui arrive à faire passer beaucoup «rien qu’à travers ses yeux» s’émerveille de son côté: «Sur le tournage quand Christian Bale se transformait en Batman j’étais comme un gamin de 3 ans!» raconte-t-il.

 

Nolan: «Le plus gros film que j’ai jamais fait»

Mais le making-of est aussi l’occasion d’en savoir plus sur les intentions de Nolan. «C'est le plus gros film que j'aie jamais fait», déclare le réalisateur. «On s'est inspiré de la grande époque des films muets à grand spectacle, où tout devait passer par l'image et le gigantisme.» Le réalisateur n’a en effet pas eu recours à la 3D. Un maximum de scènes ont été tournées dans des décors naturels, en Inde, Angleterre et Etats-Unis.

 

La dernière partie du making-of ravira les fans fascinés par les effets spéciaux et les gadgets de Batman. On y voit notamment les dessous de la scène de destruction du stade de football, ceux de la scène de bataille en plein Wall Street, mais aussi la construction du repaire de Bane et celle de la nouvelle batcave...

A.L
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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 07:58
DRACULA (COTE DIFFUSION)  Avant "ADAM ET EVE" le 24 Août, c'est vendredi 20 Juillet à 21h que se déroulera la retransmission sur grand écran du dernier spectacle de Kamel Ouali "DRACULA" au Ciné Palace de Romorantin et au Ciné Lumière de Vierzon.
Prix unique 10 euros.

cliquez sur l'image pour découvrir la bande annonce du spectacle


DRACULA
Après « Le Roi Soleil » et « Cléopâtre, la dernière reine d'Egypte », Kamel Ouali revisite le mythe du compte Dracula pour en faire le personnage principal de son nouveau spectacle musical. Tout en s'appuyant sur la personnalité complexe du héros de Bram Stoker, à la fois énigmatique et mélancolique, Kamel Ouali présente dans ce spectacle un vampire troublant mais attachant, au destin solitaire, brave et sensible, loin d'une créature terrible et sanguinaire...

 

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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 09:52

Dans le film, le chant des pirates est interprété par Jennifer Lopez, Peter Dinklage, Nick Frost et... Alain Chabat.


Dans le film, le chant des pirates est interprété par Jennifer Lopez, Peter Dinklage et... Alain Chabat.  

«L'Age de glace 4: la dérive des continents», c'est le plaisir de retrouver de vieux copains...

Ils sont (re)venus et ils sont tous là! Les copains de L'Age de glace ont répondu à l'appel de ce quatrième volet, où Scrat l'écureuil provoque la dérive des continents en tapant un peu trop fort sur son gland. Manny, Sid et Diego, perdus sur un iceberg, affronteront pirates et intempéries pour retrouver leurs proches eux-mêmes chassés par une montagne en mouvement.

 

Pas question de roupiller pendant ce quatrième volet. Y a de l'action et de l'humour en trois dimensions. «La 3D était un choix évident pour nous, explique le réalisateur Mike Thurmeier. Cela dynamise les scènes de poursuites et permet de plonger le spectateur au cœur du film.»


Scrat emblématique de l'esprit de la série


Du cœur, il y en a dans ce nouvel opus. A commencer par celui de Pêche, ravissante mammouth adolescente découvrant l'amour au grand dam de son papa Manny. «Les personnages vieillissent en même temps que nos propres enfants, ce qui les rend plus vivants, s'amuse Thurmeier. Je crois que bien des parents s'amuseront des rapports de Pêche avec son papa.»

Une grand-mère paresseux édentée à l'humour mordant, un capitaine pirate sadique et une belle féline rejoignent le bestiaire farfelu, histoire de rafraîchir la saga givrée. «L'anthropomorphisme est indispensable dans un film comme celui-ci, parce qu'il renforce l'humour des situations, précise le cinéaste. Nous insistons davantage sur les émotions que sur le réalisme préhistorique.»

Un cinquième volet? «Nous ne décevrons pas nos fans»

Scrat, toujours présent en fil rouge de ces aventures, demeure emblématique de l'esprit de la saga. Sa quête drolatique pour s'emparer de son gland chéri connaît des variations irrésistibles, que le malheureux soit transformé en sirène ou pris au piège par un coquillage géant. «Scrat est incontournable, explique Thurmeier. Quand je pense que nous avons failli le tuer au début du premier volet, je me dis que le succès est quelque chose d'imprévisible.»

Les studios Blue Sky doivent beaucoup au petit rongeur qui les a placés dans la cour des grands studios d'animation. Reviendra-il pour une cinquième reprise? «Ce n'est pas du tout d'actualité, répond Thurmeier, mais nous ne décevrons pas nos fans.» Ces derniers prendront du plaisir à rejoindre leurs complices favoris sur la banquise comme au musée Grévin. Scrat y a trouvé sa place depuis mercredi dernier en devenant la première statue animée de l'établissement qui fête son 130e anniversaire.

 

>> VIDEO: «Ciné Vié», l'émission cinéma de «20Minutes», qui décrypte ce film, c'est par là !


Merci à Caroline Vié pour "20minutes.fr"

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7 juillet 2012 6 07 /07 /juillet /2012 09:51
La sortie du film coïncide avec les 50 ans du personnage, créé en août 1962 par Stan Lee et Steve Ditko, dans le magazine Amazing Fantasy.

La sortie du film coïncide avec les 50 ans du personnage, créé en août 1962 par Stan Lee et Steve Ditko, dans le magazine Amazing Fantasy. 

Andrew Garfield épate en Spider-Man dans un reboot réussi de la saga...

Andrew Garfield a un air de premier de la classe et il en a aussi le look. Ce comédien de 28 printemps se fait une toile dans The Amazing Spider-Man de Marc Webb, nouvelle version des aventures du justicier. «Quand j'ai su que j'avais été choisi pour incarner Spider-Man, j'ai d'abord pensé que c'était une blague, raconte-t-il. Puis, je me suis dit qu'il allait falloir que je sois à la hauteur et j'ai commencé à flipper.»

Laisser les choses au hasard n'est pas le genre de la maison. L'acteur gringalet s'est plié à un entraînement drastique – musculation et initiation au parkour, sport urbain façon Yamakasi – pour remplir le costume rouge et bleu aussi bien que Tobey Maguire, le précédent Spidey popularisé par la trilogie de Sam Raimi.

 

Spider-Man, les origines

«Peter Parker est un gars mal dans sa peau que ses pouvoirs ont investi d'une lourde responsabilité, explique Garfield. Je peux m'identifier à cette problématique, car j'étais un peu dans le même cas que lui.» L'acteur américain élevé en Angleterre n'a cependant rien d'un débutant. Découvert en assassin juvénile dans Boy A (John Crowley, 2005), il a également été dirigé par David Fincher (Social Network, 2010) et Terry Gilliam (L'Imaginarium du Docteur Parnassus, 2009).

«Le personnage de Spider-Man a été un nouveau défi car c'est un rôle aussi physique que psychologique.» Marc Webb, remarqué avec la comédie romantique 500 jours ensemble, a beaucoup insisté sur la relation du héros avec sa famille et avec sa petite amie incarnée par Emma Stone. «L'originalité de cette nouvelle version consiste à mettre l'accent sur les origines de Peter pour faire mieux comprendre ses motivations», précise Garfield. Qu'on n'aille pas s'imaginer cependant que The Amazing Spider-Man est parcimonieux du côté des scènes d'action. Ces dernières sont à couper le souffle quand il poursuit un lézard géant entre les immeubles et se fait aider par des grutiers pour coincer ce super-méchant joué par Rhys Ifans. Voler avec Spidey, c'est possible et c'est ici…

 

>> VIDEO: «Ciné Vié», l'émission cinéma de «20Minutes», qui décrypte ce film, c'est par là !

 

Merci à Caroline Viépour "20minutes.fr"
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