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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 06:48
Bright Star
BRIGHT STAR


Film anglo américain de Jane Campion avec Abbie Cornish, Ben Whishaw, Paul Schneider, Kerry Fox...
Présenté au Festival de Cannes 2009 (2006 - vostf - 2h00)

Présentation
Londres, 1818. Un jeune poète anglais de 23 ans, John Keats, et sa voisine, Fanny Brawne, une étudiante, tombent amoureux l'un de l'autre et entament une liaison en secret.
Pourtant, les premiers contacts entre les deux jeunes gens sont assez hostiles. John trouve que Fanny est une jeune fille bien élégante mais trop effrontée, et elle-même n'est pas du tout impressionnée par la littérature.
C'est finalement la maladie du jeune frère de John qui va les rapprocher. Keats est touché par les efforts que déploie Fanny pour les aider, et il accepte de lui enseigner la poésie.
Lorsque la mère de Fanny et le meilleur ami de Keats, Brown, réalisent l'attachement que se portent les deux jeunes gens, il est trop tard pour les arrêter. Emportés par l'intensité de leurs sentiments, les deux amants sont irrémédiablement liés et découvrent sensations et sentiments inconnus. 'J' ai l'impression de me dissoudre', écrira Keats. Ensemble, ils partagent chaque jour davantage l'obsédante passion romantique qui résiste aux obstacles de plus en plus nombreux. La maladie de Keats va pourtant tout remettre en cause...

La critique
[evene] par Mélanie Carpentier

Délicat et poétique, le nouveau film de Jane Campion est un instant délicieusement tragique. Quelle réussite que d’évoquer la vie d’un poète, en l’occurrence celle de John Keats, sans sombrer dans un banal biopic, plus prompt à dispenser des anecdotes qu’à se glisser entre les voiles de la création. La poésie se vit et ne s’apprend pas, voilà ce que nous dit Keats à travers la voix de Jane Campion. Chaque séquence du film se compose comme autant de vers éphémères et lumineux pour dire l’attachement de deux êtres, la beauté et l’innocence de l’amour, l’amitié… Dans cette nature magnifiée par l’objectif de Campion, le romantisme est exalté, l’intimité caressée. Teinté de classicisme, ‘Bright Star’ affiche cependant une spontanéité, une immédiateté, un rythme très moderne. Modernité que l’on retrouve dans l’envie de dresser le portrait d’une femme singulière, Fanny Brawne. Un film subtil dans lequel l’amour et la jeunesse sont à portée de main.


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