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LA VIE D'ADELE
Film de Abdellatif Kechiche avec Léa Seydoux, Adèle Exarchopoulos, Salim Kechiouche... (2h59)
A 15 ans, Adèle a deux certitudes : elle est un fille, et une fille, ça sort avec des garçons. Le jour où elle aperçoit le bleu des cheveux d'Emma sur la grand'place, elle sent que sa vie va changer. Seule face à ses questions d'adolescente, elle transforme son regard sur soi et le regard des autres sur elle. Dans son amour fusionnel avec Emma, elle s'accomplit en tant que femme, en tant qu'adulte. Mais Adèle ne sait pas faire la paix, ni avec ses parents, ni avec ce monde plein de morales absurdes, ni avec elle-même.
Abdellatif Kechiche au cœur de la polémique livre un combat acharné contre ses actrices qu’il semble pourtant aimer si fort à travers l’objectif de la caméra. Si la réalité est bien plus terne - accusé d’harcèlement psychologique par Léa Seydoux ou encore d’exploitation, de méthodes méprisantes par les équipes techniques - la fiction elle est éclatante et réhabilite le cinéaste comme véritable génie de la direction d’acteur en même temps que de la capture de l’essence de la vie. Un petit miracle comme on en voit peu dans le cinéma français. Saisissant !
Abdellatif Kechiche a prouvé dans le passé sa volonté de saisir les sursauts de l’adolescence, d’en dessiner les contours pour observer cet infini mouvement qu’est le passage de l’enfance à l’âge adulte. On ne peut pas dire que jusque là ses tentatives aient été très fructueuses, avec son Esquive, bien que récompensée par un César, description grossière, aussi bien par le propos que par le jeu des acteurs, de comment grandir, coincé entre les murs d’une cité. Si La Vie d’Adèle rassemble la somme des obsessions du réalisateur (l’importance de la transmission du savoir par le système scolaire, les drames adolescents ou encore la question de la différence), il ne ressemble en rien à ce qu’il a pu produire précédemment. La tiédeur du traitement de ces thèmes dans L’Esquive prend des hauteurs insoupçonnables dans La Vie d’Adèle. Un prof qui discute de Marivaux avec ses élèves, un repas de famille sur fond de Question pour un champion ou encore une discussion entre un groupe d’adolescentes devant le lycée, se transforment en morceaux opératiques : le lyrique fait son entrée dans le simple rendu du quotidien. C’est la vie qu’Abdellatif Kechiche parvient génialement à saisir, ses moindres mouvements, ses tressaillements si minimaux, et donc si insaisissables.
Cette vie, c’est donc celle d’Adèle, dont on fait la connaissance à l’âge de 16 ans et que l’on suivra durant une dizaine d’années environ, une jeune fille exactement comme toutes les autres, qui veut aimer, s’amuser et se contenter de bonheurs simples. C’est d’abord son âme et son corps d’enfant que la caméra de Kechiche réussit si bien à capturer, à travers une façon de dormir, de marcher ou de manger, tout est dit. C’est l’amour ensuite, cette rencontre coup de foudre, que l’on ne trouve que chez les plus grands auteurs, comme Marivaux, qui sera décisive dans l’évolution d’Adèle. Il se trouve que ce coup de foudre c’est pour une autre fille qu’elle l’aura, et alors ? Ce n’est pas le propos du long-métrage, qui semble mettre un point d’honneur à ne jamais être militant. L’amour fera grandir, évoluer et déterminera la personnalité d’Adèle, c’est tout ce que le réalisateur veut dire. Comme il le fait avec les visages, Kechiche filme les corps en mouvement, pendant l’amour surtout avec ces scènes à l’érotisme extrême, les mêmes qui ont fait couler tellement d’encre ces derniers mois. Kechiche ne fait aucune concession, c’est vrai, ni sur l’engagement des actrices, ni sur la durée, ni sur ce qui est montré face caméra. Si elles ont été torturées pour les principales intéressées ne s’imprime à l’image que la violente vérité du jeu des deux actrices. Adèle Exarchopoulos d’abord, au naturel insolent qui capte la caméra dans chacune des scènes qu’elle a à interpréter. Léa Seydoux ensuite qui n’a jamais été aussi juste, elle oublie pour une fois de se regarder et se donne sans concession et enfin incarne. La magie ne s’arrête pas là et agit dans chaque scène de dialogues, dans chaque sentiment esquissé, dans chaque gros plan d’un visage. Abdellatif Kechiche est le maître d’orchestre de ce prodige et nous donne en même temps une belle leçon de cinéma. Alors cette dernière a peut-être été apprise à travers la tragédie et la souffrance, mais après 2h59 de ce petit miracle ce qui importe au spectateur et au monde c’est qu’il existe simplement. Et d’empêcher tous ceux qui se mettront en travers de sa sortie sur les écrans, cette personne puisse-t-elle être son créateur lui-même !
Par Camille Esnault
LE PEUPLE DE L'AMAZONE une grande fresque
Film présenté par Tahnee Juguinq
Vendredi 18 Octobre à 14h30 et 18h au Ciné Palace de Romorantin
Dimanche 20 Octobre à 14h30 au Ciné Lumière de Vierzon
Au coeur de l’Amazonie, au Brésil, en Equateur, au Pérou ou en Guyane, un état des lieux saisissant sur la situation
des tribus amazoniennes les plus récemment contactées. Un témoignage unique, fruit de plusieurs décennies de complicité entre l’auteur et le peuple de l’Amazone, aujourd’hui confronté à l'exploitation effrénée de la plus grande
forêt du monde.
Encouragés par l’équipe de la Fondation ANAKO Patrick Bernard, les Indiens Yawalapiti apprennent aujourd’hui à manier la caméra. Ils filment leurs rites fondateurs et constituent ainsi une mémoire inestimable pour les générations futures.
Ce film exceptionnel vous propose d’entrer en immersion dans l’intimité des peuples de la grand forêt amazonienne et de les accompagner dans les défis qui sont les leurs depuis leurs premiers contacts avec le monde “du dehors” jusqu’à nos jours.
Documentaire | La France a volontairement exposé des civils lors de ses essais nucléaires. Ce crime d'Etat est relaté dans un documentaire coup de poing !
VENDREDI 27 SEPTEMBRE à 18h au Palace de Romorantin et à 20h45 au Ciné Lumière de Vierzon
Ciné débat en présence de Christine Bonnet, réalisatrice du film
Aux enfants de la bombe. Réalisation : Jean Philippe Desbordes et Christine Bonnet
C'est dans le théâtre de Papeete et sous les acclamations du public qu'Aux enfants de la bombe a raflé, le 15 février 2013, le Grand Prix du dixième Festival international du film documentaire océanien (Fifo). Récompense méritée. Cette épopée de la bombe atomique française qui s'appuie sur les archives personnelles de Bernard Ista, un des ingénieurs engagés dans cette aventure, a demandé du temps et de la ténacité à ses auteurs : enquêter sur le nucléaire ne va toujours pas de soi dans ce pays.
Récompense politique aussi. La polémique sur les conséquences sanitaires et environnementales des essais nucléaires en Algérie et dans le Pacifique est loin d'être close. Surtout vue de Polynésie française, qui a été le lieu de cent quatre-vingt-un essais entre 1965 et 1996. « Le nucléaire a été le prix à payer pour la grandeur de la France. Puisse ce genre de documentaire aider à faire reconnaître ce crime d'Etat », a jugé le président du jury, Greg Germain, histoire de ne laisser aucune ambiguïté sur le sens à donner à ce prix.
Le débat sur un passé nucléaire qui ne passe pas est constamment ravivé par le sort réservé aux populations locales ainsi qu'aux civils et militaires qui ont participé à ces essais. Comme Bernard Ista, mort d'un cancer en 1985, un certain nombre d'entre eux ont aujourd'hui disparu, ou souffrent d'une des multiples maladies provoquées par une surexposition aux radiations.
En 2010, une loi de reconnaissance et d'indemnisation des victimes des essais nucléaires, dite loi Morin, a bien été adoptée, mais son champ d'application est tellement restrictif qu'elle est jugée inefficace et méprisante par les associations de défense des malades. Sur les huit cent dix-sept demandes d'indemnisation formulées depuis deux ans, seules onze ont été acceptées, dont quatre en faveur de Polynésiens. « On est très loin du compte, estime Jean-Luc Sans, le président de l'Association des vétérans des essais nucléaires (Aven). Et les indemnités accordées sont misérables eu égard aux souffrances supportées par ces hommes. »
Le président de l'Aven est d'autant plus remonté que, durant la campagne présidentielle, François Hollande s'était engagé à modifier la loi Morin dans le sens d'une plus grande ouverture. Or, non seulement rien n'a changé, mais la position du ministère de la Défense s'est raidie. « Avec Gérard Longuet, nous pouvions dialoguer. Avec Jean-Yves Le Drian, nous sommes face à un mur. Comme si le lobby du nucléaire avait repris le dessus. » En réaction, l'Aven vient de lancer une pétition pour obtenir une modification de la loi, qu'elle remettra en septembre au Premier ministre. Les enfants de la bombe n'ont pas renoncé à se battre.
LE PASSE
Film français de Asghar Farhadi avec Bérénice Bejo (prix d'interprétation à Cannes) Tahar Rahim. (2013 - 2h10)
Après quatre années de séparation, Ahmad arrive à Paris depuis Téhéran, pour procéder aux formalités du divorce avec Marie, son épouse française. Lors de son bref séjour, Ahmad découvre la relation conflictuelle que Marie entretient avec sa fille, Lucie. Les efforts d'Ahmad pour améliorer cette relation lèveront le voile sur un secret du passé.
Asghar Farhadi s’est aventuré sur les terres françaises avec son nouveau film Le Passé, mais n’en n’a pas oublié pour autant les qualités qui font son cinéma. Il livre encore ici un travail fragile sur la force des sentiments et sur les conséquences qu’ils peuvent avoir. Bouleversant.
Dans son cinéma, Asghar Farhadi parle de son pays, l’Iran, et de comment les sentiments les plus dramatiques et les plus merveilleux aussi peuvent s’y développer. Il l’avait si délicatement montré dans Une séparation bien-sûr, reparti avec pléthore de récompenses, mais déjà dans Les Enfants de Belleville, lieu du développement d’un amour si fort qu’il était obligé de se taire pour rester intacte face à des drames propres à la société iranienne. L’aventure française du cinéaste nous avait un peu effrayés quant à la préservation de cette précieuse capacité à injecter si délicatement le drame dans l’ordinaire et à parler des sentiments les plus forts sans jamais rien dire. Cette inquiétude était vaine, puisque comme le réalisateur le dit si bien l’art n’a pas de nationalité, tous comme c’est le cas des sentiments les plus nobles et les plus tragiques aussi. Tout comme il l’avait fait avec ses précédents longs-métrages, l’intrigue du Passé s’encre dans le giron familial, lieu dramatique le plus universel qui soit.
Au centre de celle-ci une femme, Marie, et deux hommes, celui de son passé, Ahmad et celui de son avenir, Samir. Un triangle amoureux hanté par la présence d’une quatrième personne, la femme de Samir plongée dans un coma depuis 9 mois. Deux présences, celle d’Ahmad et de la femme de Samir, qui concrétisent l’idée abstraite selon laquelle on ne peut jamais vraiment se séparer de nos actes passés. Mais le drame ne se joue pas vraiment au sein du quatuor amoureux, on le découvre lentement à travers des indices que Farhadi sème insidieusement dans le chemin narratif, construisant ainsi son film comme un thriller amoureux dont les liens ne se dénoueront peut-être jamais. Car ce qui compte vraiment, c’est beaucoup moins la vérité que celles multiples des personnages, celle de Lucie surtout, la plus grande fille de Marie, rongée par celle qu’elle s’est construite, morbide et culpabilisante. La jeune Pauline Burlet offre une performance bouleversante propulsant une force incroyable au personnage de Lucie qui nous ramènera à nos propres interrogations sur les conséquences de nos actes passés ou encore ceux de nos parents.
Le film trouve sa faiblesse dans l’amoindrissement de la force des sentiments crée par le contexte français, moins contraignant dans leur expression que l'iranien. Cette limite est aussi ressentie avec celle du jeu de Bérénice Bejo qui semble avoir du mal à s’exprimer complètement face à celui d’un Tahar Rahim décidément très talentueux et à l’acteur iranien Ali Mosaffa tout en finesse. Asghar Farhadi lui réussit ici, comme à chaque fois, à jeter un œil fragile sur les sentiments humains et sur leur force avec une phrase qui sonne comme l’antithèse de toute son œuvre « personne n’est indispensable ».
Par Camille Esnault
A l'affiche du Ciné Palace de Romorantin,
la Cage dorée
un joli film qui, après les bonnes espagnoles des Femmes du 6ème étage, réitère avec talent l’exercice de montrer la cohabitation entre les “bourgeois” et des “déracinés” qui oeuvrent à leur service.
La concierge portugaise, tous les Parisiens en ont connu une avec cette vague d’immigration qui eut lieu vers la France dans les années 60/70 pour fuir la dictature. Appelés gens des baraques, les hommes allèrent sur les chantiers et les femmes dans les étroites loges, avec bien souvent les enfants restés au pays.
Dans le film de Ruben Alves, on suit le quotidien d’un couple qui de nos jours occupe avec ses deux grands enfants une très grande loge depuis trente ans dans les beaux quartiers. “Trop bons, trop cons”, ils ont le coeur sur la main et ne comptent pas leurs heures ayant parfaitement réussi leur intégration auprès de gens pour le moins exigeants. Voulu comme un conte de fée, la baguette magique leur offre un jour l’occasion d’hériter d’une magnifique propriété viticole au pays à condition d’y retourner. Le plaisir après une vie de labeur; pas évident quand on a dédié son existence aux autres et des enfants parfaitement intégrés
Le scénario se déroule avec justesse, servi par des acteurs formidables-connus, Roland Giraud, Chantal Lauby ou Nicole Croisille ou inconnus, Rita Blanco, Joaquim de Almeida avec pour chaque personnage une attention dans l’écriture assez rare et des dialogues qui font mouche. Alors bien sûr, tout cela est plein de bons sentiments et donc assez éloigné de la vraie vie, mais c’est justement en ces périodes assez difficiles qu’un tel film fait du bien.
LM
Après de nombreuses rumeurs, c’est désormais officiel : le concert événement de SHY’M sera retransmis Vendredi 1er et Samedi 2 Février au Ciné Lumière de Vierzon et au Ciné Palace de Romorantin ;
Avec plus d’un million d’albums vendus et près de 100 millions de vues sur YouTube, Shy’m a marqué une nouvelle fois l’année après sa victoire à l’émission Danse avec les Stars sur TF1 en 2011, elle remporte le NRJ Music Award de la meilleur artiste féminine 2012. Son nouvel album ‘Caméléon’, directement entré n°1 des ventes albums en France, est un énorme carton !
Shy’m s’impose clairement comme l’artiste de toute une génération. Tout fraîchement capté lors de sa dernière représentation à Bercy le 4 janvier dernier, après une tournée des Zénith de France qui s’est jouée à guichets fermés, assistez à un show tout simplement exceptionnel, à la mise en scène grandiose, qui mêle chant, danse, chorégraphies et effets visuels à couper le souffle.
Laissez-vous entraîner par les plus célèbres titres de la chanteuse, de ‘Femme de couleur’ son premier tube à ‘Et Alors’, sa dernière bombe classé #1 des ventes singles. Vous allez en prendre plein les yeux !
Ne manquez pas l’évènement de ce début d’année 2013 lors de 2 séances exceptionnelles: Vendredi 1er février à 21h
& Samedi 2 février à 17h. Prix unique 10 euros. durée 1h45.
ARCHIPELS PRESERVES DE POLYNESIE :
Les MARQUISES - les AUSTRALES
avec Connaissance du Monde
Jeudi 10 Janvier à 14h30 et 18h au Ciné Palace de Romorantin
Dimanche 13 Janvier à 14h30 au CIné Lumière de Vierzon
film et récit de Michel Aubert
Des volcans émergèrent en plein Pacifique Sud. Partis d’Asie du Sud Est, des marins hardis les peuplèrent en faisant voile à la poursuite d’un rêve : le soleil levant. Ils y élaborèrent une civilisation flamboyante sur fond d’érotisme. Aux Marquises comme aux Australes, solitude et lointain ont confit la nature dans son image de paradis originel.
Les Marquises et leurs sortilèges inspirèrent les artistes de tous temps, dont Paul Gauguin et Jacques Brel. Mer claquant aux abrupts des jeunes Marquises ou cernes bleus de lagons aux vielles Australes, les deux archipels diffèrent par la géomorphologie et par la filiation religieuse. Cependant, ils sont cimentés par une foi inébranlable en un seul dieu. Un dieu qui malgré son omnipotence, n’a jamais destitué les anciennes idoles aux pouvoirs magiques : Les mystérieux tikis. Les missionnaires avaient mis l’éteignoir sur toute expression de cette culture jugée licencieuse. Ce qui engendra une longue Amnésie collective. Mémoire mise en lambeau qu’un renouveau culturel ravaude au fil des danses retrouvées.
Biographie de Michel Aubert :
Michel Aubert est né dans un pays de forêts : les Ardennes. Il a consacré une bonne partie de sa vie à explorer la forêt amazonienne, chez les indiens Oyampis de la vallée de l’Oyapock en Guyane Française, chez les Jivaros de la vallée du Copazata en Equateur et chez les indiens Yanomamö des sources de l’Orénoque au Venezuela. Puis il a parcouru le Mexique sur les traces de Cortez et la Floride dans les pas de Ponce de Léon. Avec Coronado, un autre conquistador, il nous a fait découvrir le fleuve légendaire du Colorado.
Les danseuses du Crazy Horse vont se déshabiller dans une centaine de cinémas français à partir du 31 décembre. Le plus: le spectacle érotique sera diffusé en 3D !
Une première pour le légendaire temple du nu chic.
Chaussés de lunettes 3D, les spectateurs découvriront, «comme au premier rang», l'intégralité de Feu , spectacle récemment mis en scène par Christian Louboutin renommé pour ses collections de souliers aux semelles rouges.
Monté comme un long-métrage et commenté par le chausseur, le film réalisé par Bruno Hullin promet «une ballade sensuelle autour des corps et des chorégraphies» avec des détails imperceptibles jusqu'ici. Feu s'ouvre immanquablement sur la «relève de la garde», le plus célèbre tableau du Crazy Horse.
«Cette captation 3D est une première pour le Crazy et nous nous réjouissons de pouvoir enfin offrir aux spectateurs une nouvelle façon de voir et de vivre notre spectacle», explique Andrée Deissenberg, directrice générale du Crazy Horse.
Référence internationale du glamour élégant, le célèbre cabaret a été fondé en 1951 par Alain Bernardin. L'inventeur du «nu chic» proposait un spectacle en l'honneur de la femme, habillant les corps nus de ses danseuses de projections à motifs géométriques (zébrures, pois...) pour se différencier des grands cabarets «à plumes» comme le Lido ou le Moulin Rouge.
Prix unique des places 10 euros (supplément de 1 euro pour l'achat des lunettes 3D si besoin)