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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 07:24

We need to talk about Kevin  

 

WE NEED TO TALK ABOUT KEVIN
Film anglais de Lynne Ramsay avec Tilda Swinton, John C. Reilly, Ezra Miller... (2010 - vostf - 1h50) Selection officielle au Festival de Cannes 2011


Eva a mis sa vie professionnelle et ses ambitions personnelles entre parenthèses pour donner naissance à Kevin. 

La communication entre mère et fils s'avère d'emblée très compliquée. A l'aube de ses 16 ans, il commet l'irréparable. Eva s'interroge alors sur sa responsabilité. 

En se remémorant les étapes de sa vie avant et avec Kevin, elle tente de comprendre ce qu'elle aurait pu ou peut-être dû faire

 

Lynne Ramsay, qu'on avait découvert en 1999 avec son film noir Ratcatcher brise les tabous de la maternité avec son drame complexe et frontal We Need to Talk about Kevin.

 

We Need to Talk About Kevin - Tilda Swinton, Jasper Newell Tilda Swinton incarne Eva, une mère aimante qui a mis entre parenthèse ses ambitions professionnelles pour s'occuper de son jeune fils Kevin. Enfant terrible, il l'est dès sa naissance. Cris incessants, regard diabolique, insolence éprouvante, il est en rupture totale avec sa mère, qui jamais ne lâchera prise. Jusqu'au jour où Kevin, à l'aube de ses 16 ans, va commettre l'irréparable. Et c'est pièce après pièce qu'Eva va se remémorer les étapes de sa vie avant et avec Kevin. Qu'aurait-elle pu faire ? Est-elle responsable des actes de son fils ? Ce sont ces questions sans réponses que Lynne Ramsay tente de sonder avec We Need to Talk About Kevin.

 

We Need to Talk About Kevin - Tilda Swinton, John C. ReillyRouge sang, une couleur omniprésente dans chacun des plans du film. Effet appuyé, mise en scène frôlant l'artifice, voire le maniérisme, Lynne Ramsay semble accorder trop d'importance à la matière en ne faisant pas assez confiance à son sujet pourtant d'une densité et d'une complexité affolantes. Peu importe, la machine est en marche et le dénouement semble inéluctable. Porté par des acteurs incroyables (Tilda Swinton et la révélation du film Ezra Miller), We Need to Talk About Kevin n'en reste pas moins un film osé, insensé et brutal. Terriblement.

 

Par Laure Croiset pour "Toulecine.com" 

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 07:21

Et maintenant on va où ? 

 

ET MAINTENANT ON VA OU ?
Film Franco-libanais-egyptien de et avec Nadine Labaki, Julian Farhat, Leyla Hakim...(2010 - vostf - 1h51)


Sur le chemin qui mène au cimetière du village, une procession de femmes en noir affronte la chaleur du soleil, serrant contre elles les photos de leurs époux, leurs pères ou leurs fils. Certaines portent le voile, d’autres une croix, mais toutes partagent le même deuil, conséquence d’une guerre funeste et inutile. Arrivé à l’entrée du cimetière, le cortège se sépare en deux : l’un musulman, l’autre chrétien.


 

C’est avec une soif d’authenticité que Nadine Labaki met en scène les habitants d’un petit village isolé dans un pays où la guerre sévit entre chrétiens et musulmans. Nous sommes transportés parmi cette petite communauté coupée du monde avec rires et émotions.

 

Nadine Labaki exploite à merveille le paradoxe relationnel qu’entretiennent ces villageois ayant grandi ensemble et se connaissant depuis toujours mais dont la confession religieuse oppose violemment. Dans le café du village, le seul lieu de rassemblement, se succèdent des moments où l’entente se propage spontanément entre musulmans et chrétiens mais qui s’ébranle aussi brusquement pour la moindre fumée.

 

Et maintenant, on va où ?Dans cette atmosphère de précarité, un lien indéfectible unit les femmes du village dont le point commun est la perte d’un mari ou d’un fils dans cette guerre. Ces femmes, voilées pour les unes, maquillées et cheveux au vent pour les autres, s’unissent et usent de stratagèmes aussi cocasses que de sacrifices aussi poignants afin d’éviter que leurs hommes s’entretuent. Ainsi, comme dans Caramel, son premier long-métrage, dans lequel Nadine Labaki dressait différents portraits de femmes évoluant dans un salon de coiffure, celles-ci occupent à nouveau le devant de la scène et nous inspirent force et détermination.

 

Et maintenant, on va où ?Malgré un fond de guerre de religion, Nadine Labaki, à aucun moment, est tentée d’instrumentaliser son art à des fins politiques ou idéologiques. La réalisatrice explore simplement la nature humaine avec un humour tordant et des personnalités attachantes et bouleversantes. Une musique entrainante et des scènes de danses et de chants apportent une touche de douceur, de poésie et de légèreté. Une performance qui réside par un harmonieux mélange de genres et de contradictions.

 

Par Alexandra Ferblantier pour "Toutlecine.com"

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 07:54

Vincent Halleux présente dans le cadre de

"Connaissance du Monde"


LA TURQUIE

des Empires et des Hommes

Connaissance du monde :
"La Turquie" des empires et des hommes

Dimanche 16 Octobre à 14h30 au Ciné Lumière de Vierzon

Lundi 17 Octobre à 14h30 et 18h au Ciné Palace de Romorantin


Turquie film de Vincent HalleuxPrésentation de la conférence-cinéma :
Evoquer la Turquie, c'est surtout avancer à petits pas dans l'extraordinaire richesse de l'Asie mineure, richesse géographique, humaine, culturelle, artistique.
L’héritage de l’Asie se confond avec celui de l’Occident imprégnant cette terre jusque dans ses recoins les plus intimes, des rivages de l’Egée chantés par la Grèce aux plateaux anatoliens soumis par les rudes conquérants asiatiques.
Vincent Halleux est parti à la rencontre des régions qui regorgent de curiosités et dont les hommes oubliés attendent vainement les promesses d’un essor économique ; A la rencontre de cette autre Turquie, celle des grandes forteresses et des paysages grandioses de la Cilicie, celle de l'Arménie et de la route de Jérusalem. Il y découvre les extraordinaires mosaïques de la cité engloutie de Zeugma. Et, sur les méandres du fleuve où veillent des citadelles parmi les plus grandioses de l’Orient latin, il filme comme jamais le château de Ranoulat.
Au-dessus de la frontière syrienne, Vincent Halleux avance dans le fief des derniers Araméens, le Tour-Abdin (la montagne des serviteurs de Dieu). Il pénètre dans leurs lieux de culte comme à Mar Gabriel et à Hath et les regarde prier. L’insolite Hasan-Keyf sur le Tigre est un condensé d’histoire, cette histoire ici est menacée comme la vie…par un barrage.
Patrimoine en péril comme le chef d'œuvre byzantin d'Alahan et la grotte rupestre de Mut dévoilés enfin dans leur beauté orgueilleuse et solitaire, villes bibliques d’Edesse ou d’Antioche. Le voyage vers l'Est est une aventure qui nous interpelle et un pèlerinage à la source des plus anciens rites chrétiens et de leurs sanctuaires.
Ce reportage nous offre un autre visage de la Turquie, d’autres aspects plus authentiques de la vie quotidienne loin des feux de la rampe. Des discrètes petites cueilleuses de coton des grandes plaines alluviales aux statues héraldiques du Nemrut Dag, c’est l’éternelle Turquie aux multiples héritages qui nous fascine qui vous est dévoilée ici.

 

 

 

Zoom sur Vincent Halleux

Vincent HalleuxAprès l’étude de civilisations nées autour de grands fleuves, comme le Nil en Egypte ou le Mékong en Asie, Vincent Halleux se passionne aujourd’hui pour les minorités de l’est de la Turquie. Aux sources de la Chrétienté, il partage le quotidien de populations riche d’une culture exceptionnelle, mais sans cesse menacée de disparition.
Vincent Halleux est devenu photographe, puis cameraman, par attrait pour la communication. L'image fixe, ou en mouvement, a toujours représenté à ses yeux, un art de vivre et de s'exprimer. Dès son plus jeune âge, la ville le fascine... Sa curiosité s'étend aussi bien au monde contemporain qu'aux grandes cités disparues. Comme les plus anciennes civilisations naissent le plus souvent autour d'un cours d'eau, c'est donc tout naturellement qu'il se rend en 1986 au Pakistan sur l'Indus, à la rencontre des derniers seigneurs qui règnent encore sur ce fleuve, en compagnie de Patrick Moreau.
Fasciné par l'Asie, il multiplie ses séjours au Viêtnam, au Cambodge, au Laos et remonte le Mékong jusqu'au Tibet qu'il avait déjà parcouru en 1980. Après cette approche des civilisations Khmère et Bouddhique, il rencontre Maximilien Dauber. Avec lui, il participe à la réalisation de deux documentaires tournés en Egypte: " L'Egypte des Pharaons" et " Couleurs d'Egypte ". Fort de cette complicité, Vincent Halleux collabore également au film "Bruxelles,... ma belle " et réalise sur le sujet un bel ouvrage photographique édité chez Du Perron. Après ce long périple de plus de vingt années qui l'aura entraîné aux quatre coins du monde, Vincent Halleux réalise un documentaire sur les héritages et le cœur de l'Empire Ottoman. Emboîtant les pas d’Alexandre Le Grand, il emprunte également la route des baroudeurs de la foi qui mènent aux villes et paysages bibliques oubliés de l’est de la Turquie. C’est entre le Tigre et l’Euphrate qu’il aime partager le quotidien des minorités ethniques dont certaines sont les héritières de l’empire de Babylone.


(extrait dossier de presse)

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 07:52

La Grotte des rêves perdusLA GROTTE DES REVES PERDUS
Film documentaire de Werner Herzog avec Volker Schlondorff. (2010 - 1h30)
 

 

C'est une grotte immense, protégée du monde depuis 20 000 ans parce que le plafond de son entrée s'est effondré. C'est un sanctuaire incrusté de cristaux et rempli de restes pétrifiés de mammifères géants de la période glaciaire. Pourtant, ce n'est pas le seul trésor que ce lieu unique au monde avait à nous offrir...
En 1994, au sud de la France, les spéléologues qui ont découvert la grotte sont tombés, ébahis, face à des centaines de peintures rupestres, des oeuvres d'art spectaculaires réalisées il y a plus de 30 000 ans - presque deux fois plus vieilles que les peintures rupestres les plus anciennes découvertes jusqu'alors. Ces dessins, ces oeuvres, ces témoignages exceptionnels ont été créés à l'époque où les hommes de Néandertal parcouraient encore la Terre, en un temps où les ours des cavernes, les mammouths et les lions étaient les espèces dominantes sur notre continent.
Depuis, seules quelques très rares personnes ont été autorisées à pénétrer dans la grotte, et ses chefs-d'oeuvre sont restés à l'abri des regards - jusqu'à ce que Werner Herzog obtienne l'autorisation d'y réaliser un documentaire d'exception. Avec ses caméras 3D, Herzog a capté toute la beauté de ces merveilles dans l'un des sites les plus grandioses qui soit. Dans un saisissant voyage visuel, Herzog nous entraîne à à la rencontre de nos très lointains ancêtres, à la découverte de la naissance de l'art, de la symbolique puissante des lieux et des étranges personnes qui vivent aujourd'hui dans les environs.

Avec La Grotte des Rêves Perdus, Werner Herzog balade sa caméra à travers la grotte de Chauvet et sort de l'ombre un lieu oublié de l'humanité. Privilège unique accordé au réalisateur de Grizzly Man, les spectateurs découvrent, en même temps que lui, avec émerveillement les peintures rupestres parmi les plus vieilles du monde.

 

Une nature presque sauvage, à peine domptée par l'Homme. L'Homme, à nouveau le sujet principal de ce documentaire signé du réalisateur allemand. Le réalisateur, fasciné par ces lieux uniques presque oubliés de tous tente de percer le mystère de ces hommes, les premiers homo sapiens, et de leurs peintures déjà si élaborées.

 

Il trépigne comme un enfant, la caméra-épaule de Werner Herzog gigote dans tous les sens ; impatient qu'il est de pénétrer dans cette caverne, véritable cathédrale souterraine, les stalagmites en guise de cierge.. Les œuvres exposées pour la première aux yeux du monde entier, ne sont pas de Raphaël ni même de Michel-Ange. Elles n'en demeurent pas moins des pièces magistrales de simplicité. Le cadre, la délicate et fragile pierre sur laquelle est apposée la signature de ces artistes « néo-lithiques »lui a pourtant causée plus d'un tourment technique. Qu'importe, il se plie aux exigences drastiques de préservation ce « temple » de l'art rupestre et immortalise avec la plus grande fidélité possible et disponible le moindre centimètre carré.. Sur les pans de la caverne, chevaux, ours, ou encore rhinocéros, sont dépeints avec habileté et consécration. Accompagné par les premiers scientifiques au travail dans la grotte,l'écoute d'Herzog, attentive, est celle d'un enfant bercé par les histoires magiques que lui racontent ses parents avant de s'endormir.

 

La Grotte des rêves perdusLa bande-originale est de même acabit, tout autant respectueuse et en adéquation avec ce lieu chargé d'histoire. Mélange de sonorités primitives et de musique classique, l'ambiance, l'atmosphère s'alourdissent autour du spectateur, qui se sent alors envahi par un profond égard, à cet hommage et à cet héritage, l'un des premiers que l'Homme a laissé en patrimoine aux générations futures. Car le sujet est bien là : En quoi leurs œuvres déterminent-elles leur appartenance à l'humanité ? A quoi ces hommes aspiraient-ils à dessiner avec autant de maîtrise, un bestiaire tout aussi varié qu'authentique, sur les murs de ces grottes ? Le spectateur est alors libre de donner sa réponse. Werner Herzog a livré la sienne.

 

Par Rodolphe Langlois pour "Toutlecine.com)

 

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 21:46

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CONNAISSANCE DU MONDE : LA NOUVELLE SAISON 2011-2012 débute en OCTOBRE au CINE LUMIERE de VIERZON et au CINE PALACE de ROMORANTIN



 

turquieLA TURQUIE, des empires et des hommes...
film et récit de Vincent Halleux
Evoquer la Turquie, c'est surtout avancer à petits pas dans l'extraordinaire richesse de l'Asie mineure, richesse géographique, humaine, culturelle, artistique. Différents thèmes sont traités, celui des croisades dont l'irruption des Turcs en Asie Mineure sera le déclenchement, c'est ici une autre Turquie, celle des grandes forteresses et des paysages grandioses de la Cilicie. C'est l'évocation de l'Arménie, et de la route de Jérusalem. Patrimoine en péril comme le chef d'oeuvre byzantin d'Alahan et la grotte rupestre de Mut dévoilés enfin dans leur beauté orgueilleuse et solitaire, villes bibliques d’Edesse ou d’Antioche. Le voyage vers l'Est est une aventure qui nous interpelle et un pèlerinage à la source des plus anciens rites chrétiens et de leurs sanctuaires. C'est l'éternelle Turquie aux multiples héritages qui nous fascine.


DIMANCHE 16 OCTOBRE à 14h30 au CINELUMIERE de VIERZON
LUNDI 17 OCTOBRE à 14h30 et 18h au CINE PALACE de ROMORANTIN



 

indonesieL'INDONESIE, aventures et rencontres...
film et récit de Alain Wodey
Un film profondément humain, tonifiant, original qui vous fera vivre des moments forts et des rencontres chaleureuses sur plusieurs îles à la forte personnalité. SULAWESI (les Célèbes), fief des grands navigateurs Bugis, Mandar, Makasar et des Bajau - les gitans la mer-, est aussi le domaine des célèbres Toraja à la culture fascinante. FLORES, terre des premiers missionnaires Portugais, RINCA et ses fameux varans de Komodo, issus tout droit de la préhistoire, LEMBATA avec ses pêcheurs de baleines, font partie des joyaux des îles de la Sonde. Sur KALIMANTAN, la partie Indonésienne de Bornéo avec ses immenses forêts tropicales mises en coupe réglée, certains itinéraires en pirogue restent aventureux : vie et derniers rites initiatiques chez les Dayak Long Glaat. En PAPOUASIE, une des ultimes terres sauvages de la planète, rencontres avec les Papous « Dani » : le choc culturel… Un document rare et chaleureux sur une Indonésie tendre, sauvage, peu connue, qui nous ouvre ses portes et son cœur.


JEUDI 17 NOVEMBRE à 14h30 et 18h au CINE PALACE de ROMORANTIN
DIMANCHE 20 NOVEMBRE à 14h30 au CINELUMIERE de VIERZON



 

australieL'AUSTRALIE, l'aventure du continent Rouge...
Film et récit de Jean Charbonneau
Au fin fond du monde, cette île immense et sauvage a été le cauchemar des forçats et l’eldorado des aventuriers, même si, aujourd’hui le pays est devenu moderne et bien organisé. En réalité, il existe deux Australie : l’Australie littorale où se concentre 90% de la population, le cœur tourné vers l’Océan. C’est l’Australie des villes et des jardins, l’Australie verte des forêts d’eucalyptus, des vignobles, des champs et des verts pâturages. L’autre Australie couvre 70% du continent, rude, sèche, inhabitable. C’est l’Australie rouge et noire de l’outback, rouge comme les déserts implacables sillonnés de pistes poussiéreuses, noire comme la population aborigène qui peuple ces réserves où vous n’avez pas le droit d’aller.


LUNDI 28 NOVEMBRE à 14h30 et 18h au CINE PALACE de ROMORANTIN
DIMANCHE 11 DECEMBRE à 14h30 au CINELUMIERE de VIERZON



 

praguePRAGUE ET LA BOHEME, un voyage au coeur de l'Europe
Film et récit de Eric Fontaneilles
A travers ce voyage en Bohême Eric FONTANEILLES vous invite à découvrir une culture différente de la nôtre et complémentaire dont nous avons été privée pendant les 40 années de communisme. Prague gothique, baroque,  toujours plus riche, nous offre le dédale de ses ruelles et ses façades Art nouveau. Vivant plusieurs mois par an dans cette cité où il a " posé mon sac", et après des années de voyages consacrées à la prise de vue et aux conférences, Eric FONTANEILLES a trouvé à Prague l'harmonie d´une capitale culturelle à dimension humaine. Découvrez avec lui  la capitale de la Bohême.


DIMANCHE 15 JANVIER à 14h30 au CINELUMIERE de VIERZON
LUNDI 16 JANVIER à 14h30 et 18h au CINE PALACE de ROMORANTIN



 

nepalNEPAL, MUSTANG, Royaumes perdus de l'Himalaya
Film et récit de Emmanuel Braquet
Dans les années soixante dix, Emmanuel Braquet réalisa un documentaire au Népal qui l’emmena dans toutes les régions du pays.  Il ramena de ses voyages une moisson de documents exceptionnels. Mais une zone résista à l’oeil de la caméra, une zone interdite et fascinante : le Mustang. Deux mois durant, il résida à Kagbeni, la limite de cette région, en vain.
Trente ans après, Emmanuel revient dans ce pays en compagnie de son fils Sébastien. Le Népal a changé ; la mondialisation et la révolution maoïste ont métamorphosé la vie des habitants et la porte du Mustang est désormais entrouverte. C’est dans les décors sublimes de ce Népal en pleine mutation sociale que Sébastien Braquet va partir sur les traces de son père, de Kathmandou jusqu'au cœur de l'Himalaya, dans le but de terminer un film commencé il y a trente ans.


DIMANCHE 5 FEVRIER à 14h30 au CINELUMIERE de VIERZON
LUNDI 6 FEVRIER à 14h30 et 18h au CINE PALACE de ROMORANTIN



 

vietnamLE VIETNAM, un Dragon né de l'Indochine
Film et récit de Christian Verot
Dans l’ancien Tonkin, perché sur une moto russe ou brinquebalé dans des bus d’un autre siècle, Christian VÉROT nous fait savourer les tons pastel des montagnes en pain de sucre noyées de brume. Des récifs déchiquetés émergent des eaux dormantes et la baie d’Along étale son univers mystérieux d’ombres et de lumières. Le crépuscule descend sur le delta du Mékong, incendiant un damier de rizières émeraude.
A travers son travail, l’auteur nous invite à réfléchir sur la rencontre entre la France et l’Indochine, sur le croisement des pensées de l’Orient et de l’Occident, sur l’avenir d’une nation entre communisme et ouverture. Marqué par l’histoire, le Vietnam est une terre de culture forte, de volonté farouche, un extrême orient fascinant, à la fois étrange et familier.
Christian VÉROT nous emmène dans l’intimité de ce pays à travers le témoignage d’hommes et de femmes acteurs de l’histoire ; ils nous livrent leurs souvenirs faits de joies et de douleurs avec la sagesse de ceux qui ont vécu. Au coeur du voyage, il y a la rencontre et l’émotion ; ce sont elles qui vous transporteront bien au-delà du documentaire.


DIMANCHE 25 MARS à 14h30 au CINELUMIERE de VIERZON
LUNDI 26 MARS à 14h30 et 18h au CINE PALACE de ROMORANTIN



 

BrésilLE BRESIL, un jardin pour la planète
Film et récit de Mario Introia
Le Brésil est souvent méconnu, voire trahi, par des images brouillées, stéréotypées et simplistes, dont les contours ne se limitent pas aux plages de Rio, aux fastes trompeurs du carnaval et à la vision bucolique et simpliste de l’Amazonie. Le Brésil, c'est avant tout l'infiniment grand. Tout y est démesure : les grands espaces, la nature, la richesse, la pauvreté, la fête, le soleil et l'émotion qu'il provoque. Ce Brésil étonnant, cette nation qui depuis près  de cinquante  ans est annoncé comme le pays de l'avenir, a une géographie insaisissable et complexe,  révélant  une nature spectaculaire unique au monde. On y découvrira  l’Amazonie : la  plus grande forêt tropicale de la biosphère, l’Amazone : le fleuve le plus puissant  du monde, le Pentanal : le plus grand marécage de la planète et le paradoxale désert mouillé...
C'est l'objectif  de ce nouveau film sur le Brésil, « un jardin pour la planète » Il vous permettra  de mieux connaître ce pays. Et vous le faire aimer  pour ce qu'il est : un subtil mélange aigre-doux qui associe le pire et le meilleur pour composer un monde à part qui depuis des siècles, envers et contre tout, reste une incroyable terre d'espoirs.


DIMANCHE 15 AVRIL à 14h30 au CINELUMIERE de VIERZON
LUNDI 16 AVRIL à 14h30 et 18h au CINE PALACE de ROMORANTIN



pellicule2.jpgPrix des places pour Romorantin :

Adultes 7,50 euros

Age d'Or, étudiants, scolaires (sur présentation de de carte) : 6,50 euros

Carte Privilège 5 euros (tarif au 01/06/11 non contractuel) 

Groupes plus de 10 personnes : 4,5 euros

Gratuit pour les enfants de mois de 12 ans accompagnés d'adultes.



 

 


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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 17:16

Voyez comme ils dansent 

  Lancement de la nouvelle saison des "Amis du Cinéma' Jeudi 29 Octobre à 18h et 21h.

Entrée offerte aux nouveaux adhérents sur présentation des anciennes cartes...

Pour mieux gérer les réabonnements, merci de venir un peu à l'avance !

 

VOYEZ COMME ILS DANSENT
Film franco-canadien de Claude Miller avec Marina Hands, James Thiérrée, Maya Sansa... (1h39)


Une vidéaste française traverse le Canada à bord d’un train d’Est en Ouest sous la neige. Ce voyage l'amène à rencontrer la dernière compagne de son ex mari, show man internationalement connu, aujourd’hui disparu. Chacune des deux femmes va essayer de comprendre comment “l’homme de leur vie” a aimé et vécu avec l’autre. Voyez comme ils dansent...


Claude Miller nous offre une pépite. Le cinéaste continue d'explorer les facettes d'un cinéma intime et universel. Avec Voyez comme ils dansent, il touche la grâce par l'entremise de Marina Hands et Maya Sansa, qui incarnent deux femmes ayant aimé le même homme. Un ballet de sentiments revisité par le passé.

 

Voyez comme ils dansent - James Thiérrée

Les arts du spectacle

Le film s'ouvre sur une superbe scène, filmée de manière ingénieuse pour dévoiler le spectacle du saltimbanque et humoriste Vic ( James Thiérrée), et sa personnalité décalée et sombre. Il voltige ici dans les airs de manière gracieuse, mais cet extrait n'est autre que celui dévoilé sur une chaîne télévisée, après l'annonce de son décès. Lise ( Marina Hands), son ex-femme, part au Canada pour le projet d'un film sur le train qui traverse le pays d'Est en Ouest. Par sa caméra on surprend le regard qu'elle pose sur les choses, enjouée et curieuse. Tout ceci ne semble qu'un prétexte mais on ne saura jamais si elle a vraiment prémédité ou non les choses. Quoi qu'il en soit, la grippe la gagne. Le train bloqué à Gatchel, où habite Alex ( Maya Sansa) la dernière compagne de Vic, elle se surprend à l'appeler puisqu'elle est médecin. Le spectacle de Vic continue alors par l'intermédiaire de la rencontre de ces deux femmes, ressuscitant ces moments de scène.

 

Voyez comme ils dansent - Maya Sansa

Face à face

Le jeu qui se poursuit n'est plus de l'art, mis à part celui de la confrontation. Un face à face s'engage, Alex ramenant Lise chez elle pour la soigner. Le jeu est alors de savoir comment, en ayant aimé le même homme, elles ont vécu une histoire différente avec lui. Question ô combien humaine qui nous taraude tous un jour. Lise est franche, inquisitrice, a un humour très caustique qui allège aussi le poids de cette histoire tragique et intime et n'hésite pas à faire des coups de griffe. Elle sonde Alex et aimerait en connaître plus sur son passé avec Vic, que cette dernière persiste à appeler Clément comme il le souhaitait alors. Mais ses pics ne touchent pas la force tranquille qu'est Alex, du moins pas encore.

 

Voyez comme ils dansent - James Thiérrée

Spacieuse intimité

Le talent de Miller se révèle dans sa capacité à dévoiler l'intime de ses deux femmes, et leur blessure face à un homme qu'elles n'ont pas réussi à cerner complètement, dans des espaces immenses à la nature omniprésente. Il dévoile un paysage canadien tour à tour sous la neige ou bien sous un ciel bleu qui se reflète dans un lac entouré d'arbres. Paradoxalement, c'est dans cet havre de paix où les contrastes s'accumulent que reviennent les souvenirs douloureux, qui se relayent, créant ainsi la danse du film et de ses personnages, balancés entre présent et passé, sentiments vécus et enfouis.

 

À l'issue du film, on a vu comment les sentiments et ressentiments peuvent nous faire danser : comme des marionnettes soumises à leur inconscient. La rencontre entre les deux femmes, que chacun imagine mais n'ose entreprendre, révèle une histoire bien plus compliquée : la relation à un homme qui avait finalement du mal à être heureux. Claude Miller décortique l'âme humaine de manière très noble, et finit de convaincre en évitant la constance, en parvenant à jongler avec un humour sincère ou caustique, la mise en valeur de la nature et un montage alterné entre passé et présent.

 

Par Mathilde Doiezie

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 07:09

Habemus PapamHABEMUS PAPAM
Drame réalisé par Nanni Moretti avec Michel Piccoli, Nanni Moretti, Jerzy Stuhr... (1h42)


Après la mort du Pape, le Conclave se réunit afin d’élire son successeur. Plusieurs votes sont nécessaires avant que ne s’élève la fumée blanche. Enfin, un cardinal est élu ! Mais les fidèles massés sur la place Saint-Pierre attendent en vain l’apparition au balcon du nouveau souverain pontife. Ce dernier ne semble pas prêt à supporter le poids d’une telle responsabilité. Angoisse ? Dépression ? Peur de ne pas se sentir à la hauteur ? Le monde entier est bientôt en proie à l’inquiétude tandis qu’au Vatican, on cherche des solutions pour surmonter la crise…


C'est avec malice que Nanni Moretti s'amuse de la religion (et de la psychanalyse) avec son subtil et presque fellinien Habemus Papam. Brillant.

 

Habemus Papam - Michel PiccoliAprès la mort du Pape, le Conclave se réunit afin d'élire son successeur. Plusieurs votes sont nécessaires avant que ne s'élève la fumée blanche. Enfin, un cardinal est élu ! Mais les fidèles massés sur la place Saint-Pierre attendent en vain de découvrir le visage du nouveau souverain pontif. Ce dernier ne semble pas prêt à supporter le poids d'une telle responsabilité et préfère se concentrer sur sa carence de soins.

 

 

 

 

Habemus Papam - Michel PiccoliLe Conclave réuni au Vatican et c'est la panne d'électricité. L'un des cardinaux tombe à terre. Mise à plat, désacralisation, gags burlesques, c'est sur ce terrain que Nanni Moretti engage son nouveau film et invente un pape de fiction en proie aux doutes et prêt à s'engager en psychanalyse. S'inscrivant dans la lignée de La Messe est finie, Habemus Papam a l'oeil qui frise, mais n'en dit pas moins sur l'archaïsme actuel de l'Eglise. Par le biais de ce Pape dont les doutes sont incarnés avec la justesse qu'on lui connaît, Michel Piccoli montre la solitude d'un homme qui va se libérer grâce à la parole, son amour des mots et du spectacle. Nanni Moretti capte cette démesure en accordant une importance particulière à ses plans. La scène du labyrinthe exprime ici les méandres de l'esprit de ce Pape qui se fait passer pour un acteur dans la foule, anonyme.

 

En faisant entrer un thérapeute dans l'antre du Vatican, Nanni Moretti signe un acte fort et caustique. Loin de toutes tentatives polémiques, il s'amuse avec ce sujet, laisse la place aux doutes et au burlesque et émet plus largement un discours sur la société-spectacle. La messe est loin d'être finie pour Monsieur Moretti.

 

Par Laure Croisetpour "Toutlecine.com"

 

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 18:50
Claude Lelouch

 

Découvrez le nouveau programme des Amis du Cinéma à partir du 29 Septembre !

JEUDI 29 SEPTEMBRE à 18h et 21h : LANCEMENT DE LA NOUVELLE SAISON DES AMIS DU CINEMA ENTREE GRATUITE POUR LES ADHERENTS SUR PRESENTATION DE LEUR ANCIENNE CARTE. (Venir une demie-heure à l’avance !)


Voyez comme ils dansent VOYEZ COMME ILS DANSENT

Film franco-canadien de Claude Miller avec Marina Hands... (2010 - 1h39)

JEUDI 29 à 18h et 21h

Une vidéaste française traverse le Canada à bord d’un train d’Est en Ouest. Ce voyage l'amène à rencontrer la dernière compagne de son ex mari, aujourd’hui disparu. Chacune des deux femmes va essayer de comprendre comment “l’homme de leur vie” a aimé et vécu avec l’autre.

Claude Miller nous offre une pépite. Le cinéaste continue d'explorer les facettes d'un cinéma intime et universel et touche la grâce par ses acteurs...

 


Habemus Papam HABAMUS PAPAM
Film italien de et avec Nanni Moretti et Michel Piccoli... (2011 - vostf - 1h42)

LUNDI 3 OCTOBRE à 18h et 21h

Après la mort du Pape, le Conclave se réunit afin d’élire son successeur. Plusieurs votes sont nécessaires mais enfin, un cardinal est élu ! Sauf que ce dernier ne semble pas prêt à supporter le poids d’une telle responsabilité. Angoisse ? Dépression ? Peur de ne pas se sentir à la hauteur ? Le monde entier est bientôt en proie à l’inquiétude tandis qu’au Vatican, on cherche des solutions pour surmonter la crise… 
C'est avec malice que Nanni Moretti s'amuse de la religion (et de la psychanalyse) avec son subtil et presque fellinien Habemus Papam. Brillant.


La Grotte des rêves perdusLA GROTTE DES REVES PERDUS
Un film de Werner Herzog avec Volker Schlondorff (2010 - 1h30)

LUNDI 10 OCTOBRE à 18h et 21h en 3D
En 1994, au sud de la France, des spéléologues ont découvert une grotte immense, protégée du monde depuis 20 000 ans. Ils sont tombés, ébahis, face à des centaines de peintures rupestres, des oeuvres d'art spectaculaires réalisées il y a plus de 30 000 ans.
Depuis, ces chefs-d'oeuvre sont restés à l'abri des regards - jusqu'à ce que Werner Herzog obtienne l'autorisation d'y réaliser un documentaire d'exception. Avec ses caméras 3D, Herzog a capté toute la beauté de ces merveilles dans l'un des sites les plus grandioses qui soit. Dans un saisissant voyage visuel, Herzog nous entraîne à à la rencontre de nos très lointains ancêtres et à la découverte de la naissance de l'art... 


Connaissance du Monde LA TURQUIE
Le film est une promenade à travers les héritages successifs de l'Asie Mineure, ceux de l'Occident comme ceux de l'Orient, la Grèce, Rome, l'épopée des tribus turques, les croisades etc... C'est une reflexion sur les minorités et une aventure aux confins de la Mésopotamie sans oublier les rivages féeriques de la Méditerranée et de l'Egée.

Film et récit de Vincent Halleux. 

LUNDI 17 OCTOBRE à 14h30 et 18h


D'un film à l'autreD’UN FILM A L’AUTRE
Documentaire français de Claude Lelouch. (2010 - 1h44)

LUNDI 17 OCTOBRE (horaires à confirmer)
D'un film à l'autre est plus qu'une suite d'extraits de films, d'interviews et de making-of (dont certains ont une indéniable valeur historique, comme celui de Un Homme et une femme ou les derniers instants de Patrick Dewaere). C'est aussi et surtout la confession d'un auteur qui commente son oeuvre et sa vie en toute objectivité. Claude Lelouch nous parle avec beaucoup de recul et d’humour des uns, des autres, des hommes, des femmes, de ses succès aussi retentissants que ses échecs, de sa vie privée si étroitement liée à sa vie de cinéaste.


Et maintenant on va où ?ET MAINTENANT ON VA OU ?
Film Franco-libanais-egyptien de et avec Nadine Labaki, Julian Farhat, Leyla Hakim... (2010 - vostf - 1h51)

LUNDI 17 OCTOBRE à 18h et 21h
Sur le chemin qui mène au cimetière du village, une procession de femmes en noir affronte la chaleur du soleil, serrant contre elles les photos de leurs époux, leurs pères ou leurs fils. Certaines portent le voile, d’autres une croix, mais toutes partagent le même deuil, conséquence d’une guerre funeste et inutile. Arrivé à l’entrée du cimetière, le cortège se sépare en deux : l’un musulman, l’autre chrétien... 
C’est avec une soif d’authenticité, avec rires et émotions que Nadine Labaki nous transporte parmi cette petite communauté coupée du monde.dans un pays où la guerre sévit entre chrétiens et musulmans.


We need to talk about Kevin WE NEED TO TALK ABOUT KEVIN

Film anglais de Lynne Ramsay avec Tilda Swinton... (2010 - vostf - interdit aux moins de 12 ans - 1h50)

LUNDI 24 OCTOBRE à 18h et 21h
Eva a mis sa vie professionnelle et ses ambitions personnelles entre parenthèses pour donner naissance à Kevin. La communication entre mère et fils s'avère d'emblée très compliquée. A l'aube de ses 16 ans, il commet l'irréparable. Eva s'interroge alors sur sa responsabilité.
En se remémorant les étapes de sa vie avant et avec Kevin, elle tente de comprendre ce qu'elle aurait pu ou peut-être dû faire.
Lynne Ramsay brise les tabous de la maternité avec une oeuvre complexe et frontale. Festival de Cannes 2011 - Sélection Officielle.

 


Blackthorn, la dernière chevauchée de Butch CassidyBLACKTHORN la dernière chevauchée de Butch Cassidy
Western américano-espagno de Mateo Gil avec Sam Shepard, Eduardo Noriega, Stephen Rea... (2011 - vostf - 1h38)

LUNDI 31 OCTOBRE à 18h et 21h

Passé pour mort depuis 1908, Butch Cassidy, le légendaire hors-la-loi, se cache en réalité en Bolivie depuis 20 ans sous le nom de James Blackthorn. Au crépuscule de sa vie, il n'aspire plus qu'à rentrer chez lui pour rencontrer ce fils qu'il n'a jamais connu. Lorsque sur sa route il croise un jeune ingénieur qui vient de braquer la mine dans laquelle il travaillait, Butch Cassidy démarre alors sa dernière chevauchée...
Le réalisateur espagnol Mateo Gil traverse l'Atlantique pour s'attaquer au genre le plus américain qui soit : le western. En imaginant les aventures de Butch Cassidy 20 ans après sa mort supposée, il renoue avec la tradition westernienne dans un film classique mais efficace. La qualité du récit et de l'image, les paysages majestueux et les acteurs talentueux sont bien présents, et réjouira les amateurs de westerns classiques...

 


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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 08:27

La Guerre est déclarée LA GUERRE EST DECLAREE
Comédie dramatique de et avec Valérie Donzelli, Jérémie Elkaïm, César Desseix... (1h40)
Un couple, Roméo et Juliette. Un enfant, Adam. Un combat, la maladie. Et surtout, une grande histoire d'amour, la leur...
 

 

Avec son premier long-métrage, la fantaisie enchantée La Reine des pommes, Valérie Donzelli avait imposé un style. Avec La Guerre est déclarée, l'actrice-réalisatrice confirme son talent et livre une magnifique histoire d'amour, sur fond de maladie. Indispensable.

 

 

 D'une histoire personnelle, Valérie Donzelli et Jérémie Elkaim ont écrit une vraie histoire de cinéma, dégagée de toute impudeur. La maladie d'Adam, c'est ensemble que Roméo et Juliette vont devoir la combattre. Des couloirs de l'hôpital de La Timone à Marseille à l'hôpital Gustave Roussy de Villejuif, la course après la mort est effrénée, rythmée par une succession d'épreuves et d'incompréhensions réciproques. A la question, «pourquoi nous ?», Juliette répond «Parce qu'on est capable de surmonter ça».

 

A la guerre comme à la guerre, le couple met en place de nouvelles règles, apprend à gérer une famille envahissante, s'invente des bulles d'oxygène, réinvente sa vie avec ce poids qui les liera à jamais. La partition est belle, aux couleurs pop et acidulées, teintée de références truffaldiennes (le plan final et la voix-off, entre autres choses), le rythme est effréné, les mouvements de caméra sont fluides et épousent à merveille les fluctuations de la vie.

 

On saluera également le travail effectué sur la bande-originale du film, donnant à cette guerre ce souffle si vital et intense. De Sébastien Tellier à Peter Von Poehl, en passant par Ennio Morricone et Jacqueline Taïeb (indispensable «La fac de lettres»), la partition est belle et les larmes montent lorsque Roméo et Juliette entonnent «Ton grain de beauté». D'une pudeur extrême, les sentiments ici se dévoilent en chansons et la beauté du geste a de quoi nous faire frémir.

 

De cette tragédie intime, naît un hymne à la vie et à l'amour, ainsi qu'un message quasi-politique sur la force de l'amour et du collectif dans l'épreuve. Une grande leçon et une belle rencontre avec des gens bien. Tout simplement.

 

Par Laure Croiset pour "Toutleciné.com"

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 07:40

La Fée 

 

LA FEE
Comédie franco-belge de Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy avec Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy... (2011 - 1h33)


Dom est veilleur de nuit dans un petit hôtel du Havre. Un soir, une femme arrive à l’accueil, sans valise, pieds nus. Elle s’appelle Fiona. Elle dit à Dom qu’elle est une fée et lui accorde trois souhaits. Le lendemain, deux vœux sont réalisés et Fiona a disparu. Mais Dom est tombé amoureux de la Fée Fiona et veut la retrouver.
 

 

 

Ils sont arrivés dans le paysage cinématographique en 2006 avec l'ébouriffant Iceberg. Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy créent un univers fait de petites gens et de grandes idées. Après Rumba, ils s'installent au Havre pour un conte de fées pas ordinaire.

 

Il était une fois Dom, un veilleur de nuit dans un petit hôtel du Havre. Un soir, une femme arrive à l’accueil, sans valise, pieds nus. Elle s’appelle Fiona. Elle dit à Dom qu’elle est une fée et lui accorde trois souhaits. Le lendemain, deux vœux sont réalisés et Fiona a disparu. Mais Dom est tombé amoureux de la Fée Fiona et veut la retrouver.

 

La Fée ou la naissance de l'amour de Dom pour Fiona. L'idée est belle et le crépuscule est lumineux. La rencontre fait des étincelles dans cette ville à la géométrie variable, où les corps s'exaltent avec grâce et fébrilité. Peut-être plus sombre que leurs précédents films, ce conte de fée doux-amer se confronte à la violence de la société contemporaine. S'inscrivant dans la réalité des sans-papiers, qui justifie également l'installation du trio dans cette ville portuaire normande, les personnages portent en eux des valeurs universellement partageables : l'amour en premier lieu, mais également la solidarité et l'environnement.

 

Cette tournure sociale s'inscrit dans une quête constante du trio pour la poésie, la poésie du geste, d'un corps qui se déplace dans un cadre donné. Avec autant d'ambition, le projet aurait pu paraître casse-gueule, mais le charme opère plus que jamais. Parce que la prise de risque est là, l'ambition formelle aussi et les idées plus que réjouissantes. Avec La Fée, tous nos souhaits se voient réaliser sur grand écran. Et bien plus encore...

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