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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 07:06
de Sergeï Dvortsevoy avec Ondas Besikbasov, Samal Esljamova, Askhat Kuchencherekov(...)
Genre : Comédie - Durée : 01:40:00
Pays : Allemagne - Sortie en salle : 04/03/2009
Résumé : Des oreilles décollées peuvent poser un énorme problème, à moins d'être le prince Charles. Lorsque le marin Bulat arrive chez la famille de sa sœur dans la steppe kazakhe, il veut devenir berger. Et pour cela il a besoin d'avoir une femme. Mais la timide Tulpan qui l'ensorcelle immédiatement, trouve que ses oreilles sont absolument inacceptables. Désespéré, Bulat veut se pendre, mais cela n'est pas si simple que cela dans une immensité dépourvue d'arbres. Et voilà que ce jeune homme pataud entreprend de se battre: contre ses oreilles, contre la mauvaise humeur de son beau-frère, et contre les brebis qui se mettent soudain à mettre bas leurs agneaux toutes en même temps…

L'avis de la rédaction 
DESERT VIVANT
Réalisateur de documentaires, Sergeï Dvortsevoy passe au long métrage de fiction sans soubresaut. Avec TULPAN, il fusionne l’un et l’autre, un peu à la manière des réalisateurs de L’HISTOIRE DU CHAMEAU QUI PLEURE. Les deux films ont également ceci de commun qu’ils filment des peuples nomades et qu’ils ont été tournés dans des étendues désertiques et voisines. On appréciera TULPAN à la fois pour son aspect film ethnographique, sur le mode de vie d’une communauté menacée, et par son côté fiction, avec les péripéties et déboires du jeune marin Asa, qui donnent du rythme à l’ensemble. Si Askhat Kuchinchirekov, à la fois attachant, drôle et émouvant, et Tulepbergen Baisakalovson, le fidèle acolyte Boni, personnage truculent échappé d’un film de Kusturica, tirent parfaitement leur épingle du jeu, on ne saurait oublier ces « acteurs » non professionnels, qui revivent leur quotidien plus qu’ils ne le jouent, ainsi que toute cette faune qui les entoure, ces chameaux, ces brebis ou cette chèvre qui apportent à un moment ou à une autre, naturellement, par leur présence ou leurs réactions saisies sur le vif, leur petite contribution au générique.

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